Second Life, la traduction n'est pas compliquée à deviner mais ce qui est plus difficile en revanche c'est de comprendre l'engouement et le phénomène autour de ces mondes virtuels...
Second Life (SL) est un monde virtuel en 3D au design très réaliste et dont le décor est complètement construit par les membres. Le principe est simple et la première étape consiste à créer son personnage virtuel, son avatar. Il s'agit de spécifier le personnage qui vous représentera et ce, au détail près: vous pouvez définir au millimètre près la taille de vos pectoraux ou de votre poitrine, et choisir dans une palette de plusieurs dizaines de tons pour la couleur de votre peau ou de vos yeux. Une fois crée, il faut lui donner un nom et surtout il faut lui donner vie en le faisant évoluer dans l'environnement imaginaire de Second Life. L'inscription est gratuite mais il existe différents types de membres et pour devenir membre premium, il vous faudra débourser 9.95$/mois.
La particularité de Second Life et ce qui le rend unique en son genre est le fait que plus de 70% des membres y gagnent de l'argent. L'exemple de Jennifer Grinnell qui s'est rendue compte qu'elle pouvait laisser tomber son vrai job au bout de trois mois et qui clame gagner 4 fois plus d'argent aujourd'hui sur SecondLife n'est pas un cas isolé. En effet, ils sont de plus en plus a quitter leur job réel en faisant de Second Life leur principale source de revenus. Et vous savez quoi... ca marche! Pour comprendre comment l'argent est généré, il faut tout d'abord savoir que SL possède sa propre monnaie, le Linden dollars qui correspond a des vrais dollars et sont évalués sur une place de marché. Aujourd'hui, 1$ US correspond a 267.3 Lindens mais le taux de conversion fluctue. Ainsi, votre personnage virtuel peut se déplacer dans le monde virtuel, rencontrer les autres membres, discuter avec eux grâce à une messagerie instantanée intégrée, peuvent aller danser en boite etc mais ils peuvent surtout acheter des habits ou encore construire des maisons. Et la source de revenus vient de la. En effet, comme Jennifer, beaucoup se sont convertis en styliste ou architecte et vendent leurs créations dans leurs boutiques virtuelles. Il vous faudra compter à peu près 200 VRAIS dollars US pour construire votre villa (bah oui, il faut d'abord acheter le terrain, faire appel à un architecte, acheter les matériaux ....) ou 50$ pour acheter une veste en velours dans le magasin de Jennifer (on s'entend bien qu'il ne s'agit pas de vrais vêtements mais de simples pixels virtuels hein!). Les emplois occupés dans SL sont de plus en plus farfelus et vous pourrez même devenir vendeur virtuel dans ces cyber magasins.
Mais les internautes ne sont pas les seuls à exploiter le filon puisque de grandes marques s'y sont implantées. Ainsi, vous pourrez trouver des magasins American Apparel, acheter des baskets Adidas, un ipod Apple, une voiture Toyota... Ces institutions utilisent SL comme un véritable laboratoire marketing ou ils peuvent tester la popularité de leurs produits. Oubliées les études de marchés et autres réunions de consommateurs qui coûtent des fortunes, le budget marketing s'allège puisqu'il suffit de créer une boutique virtuelle et en plus de voir en temps réel les comportements des consommateurs, cerise sur le gâteau, ils tirent des revenus de leurs ventes! Des nouveaux types d'emplois se créent, de nouvelles générations de start-up voient le jour et dans certaines entreprises, des équipes sont dédiées à SL et leur job est donc de surveiller et d'analyser les comportements des cybers clients.
Le célebre magazine Business Week a sorti en Nov.2006 une édition avec pour couverture l'avatar de Anshe Chung qui est.... la première millionaire sur SL!!! En deux ans et demi et avec un investissement initial de 9.95$US , elle est devenue une VRAIE millionnaire en achetant des terrains puis les revendant ou les louant. Aujourd'hui même les politiques veulent avoir une part du gâteau. Le gouvernement US envisage d'établir une taxe sur le Linden Dollar, les Suédois ont ouvert une ambassade pour faire valoir les charmes de Suède et Sarkozy a aussi son siège UMP! Jvous ai prévenus c'est completement malade! Mais ca s'arrête pas la, les pionniers de SL, ceux qui étaient présents à sa création en 2003 se rebellent aujourd'hui contre la mondialisation de SL et veulent voir disparaitre les grandes enseignes et toute forme de publicité. Ainsi, Fitzpatrick, raconte dans cet article du LATimes que sa cyber vie est complètement foutue depuis que les bureaux de Nissan se sont installés à coté de chez lui, lui faisant de l'ombre et l'empêchant donc de bronzer au bord de la piscine de sa belle cyber maison. Cahill, membre de la Second Life Liberation Army, se bat quant à lui contre la cybermondialisation. Il a fait parlé de lui en lancant récemment des bombes atomiques devant les cybermagasins de Reebok et d'American Apparel, blessant ainsi des clients. Enfin bref, c'est vraiment du n'importe quoi !
Autre info, un des endroits les plus fréquentés est le bordel de SL, vou
s pouvez y acheter des sex toys, assister à des lap dance et même y faire l'amour (moyennant l'achat pour 1$ d'un pénis)!
SL n'arrête pas de me surprendre, j'ai essayé de m'y intéresser et passer plus de deux heures à comprendre comment y construire une cyberchaise mais y a pas moyen, j'accroche pas. Cependant, je suis à l'affût du moindre article concernant SL parce que le phénomène me fascine. Je suis profondément convaincue que l'avenir du Net,que ce soit la e-publicité ou le e-commerce, réside dans la 3D. Comme Kaneva qui propose un mélange de MySpace et de SL, beaucoup partagent mon sentiment. Je bosse actuellement pour une WebAgency à Paris et j'ai deux mois pour leur bâtir une stratégie marketing et commerciale pour trouver les meilleurs moyens d'adapter leurs services sur Second Life. Quand je vous disais que Second Life créait des jobs !!! Mieux que l'ANPE ou Emploi-Québec, Second Life oeuvre contre le chômage!
Second Life (SL) est un monde virtuel en 3D au design très réaliste et dont le décor est complètement construit par les membres. Le principe est simple et la première étape consiste à créer son personnage virtuel, son avatar. Il s'agit de spécifier le personnage qui vous représentera et ce, au détail près: vous pouvez définir au millimètre près la taille de vos pectoraux ou de votre poitrine, et choisir dans une palette de plusieurs dizaines de tons pour la couleur de votre peau ou de vos yeux. Une fois crée, il faut lui donner un nom et surtout il faut lui donner vie en le faisant évoluer dans l'environnement imaginaire de Second Life. L'inscription est gratuite mais il existe différents types de membres et pour devenir membre premium, il vous faudra débourser 9.95$/mois.
La particularité de Second Life et ce qui le rend unique en son genre est le fait que plus de 70% des membres y gagnent de l'argent. L'exemple de Jennifer Grinnell qui s'est rendue compte qu'elle pouvait laisser tomber son vrai job au bout de trois mois et qui clame gagner 4 fois plus d'argent aujourd'hui sur SecondLife n'est pas un cas isolé. En effet, ils sont de plus en plus a quitter leur job réel en faisant de Second Life leur principale source de revenus. Et vous savez quoi... ca marche! Pour comprendre comment l'argent est généré, il faut tout d'abord savoir que SL possède sa propre monnaie, le Linden dollars qui correspond a des vrais dollars et sont évalués sur une place de marché. Aujourd'hui, 1$ US correspond a 267.3 Lindens mais le taux de conversion fluctue. Ainsi, votre personnage virtuel peut se déplacer dans le monde virtuel, rencontrer les autres membres, discuter avec eux grâce à une messagerie instantanée intégrée, peuvent aller danser en boite etc mais ils peuvent surtout acheter des habits ou encore construire des maisons. Et la source de revenus vient de la. En effet, comme Jennifer, beaucoup se sont convertis en styliste ou architecte et vendent leurs créations dans leurs boutiques virtuelles. Il vous faudra compter à peu près 200 VRAIS dollars US pour construire votre villa (bah oui, il faut d'abord acheter le terrain, faire appel à un architecte, acheter les matériaux ....) ou 50$ pour acheter une veste en velours dans le magasin de Jennifer (on s'entend bien qu'il ne s'agit pas de vrais vêtements mais de simples pixels virtuels hein!). Les emplois occupés dans SL sont de plus en plus farfelus et vous pourrez même devenir vendeur virtuel dans ces cyber magasins.
Mais les internautes ne sont pas les seuls à exploiter le filon puisque de grandes marques s'y sont implantées. Ainsi, vous pourrez trouver des magasins American Apparel, acheter des baskets Adidas, un ipod Apple, une voiture Toyota... Ces institutions utilisent SL comme un véritable laboratoire marketing ou ils peuvent tester la popularité de leurs produits. Oubliées les études de marchés et autres réunions de consommateurs qui coûtent des fortunes, le budget marketing s'allège puisqu'il suffit de créer une boutique virtuelle et en plus de voir en temps réel les comportements des consommateurs, cerise sur le gâteau, ils tirent des revenus de leurs ventes! Des nouveaux types d'emplois se créent, de nouvelles générations de start-up voient le jour et dans certaines entreprises, des équipes sont dédiées à SL et leur job est donc de surveiller et d'analyser les comportements des cybers clients.
Le célebre magazine Business Week a sorti en Nov.2006 une édition avec pour couverture l'avatar de Anshe Chung qui est.... la première millionaire sur SL!!! En deux ans et demi et avec un investissement initial de 9.95$US , elle est devenue une VRAIE millionnaire en achetant des terrains puis les revendant ou les louant. Aujourd'hui même les politiques veulent avoir une part du gâteau. Le gouvernement US envisage d'établir une taxe sur le Linden Dollar, les Suédois ont ouvert une ambassade pour faire valoir les charmes de Suède et Sarkozy a aussi son siège UMP! Jvous ai prévenus c'est completement malade! Mais ca s'arrête pas la, les pionniers de SL, ceux qui étaient présents à sa création en 2003 se rebellent aujourd'hui contre la mondialisation de SL et veulent voir disparaitre les grandes enseignes et toute forme de publicité. Ainsi, Fitzpatrick, raconte dans cet article du LATimes que sa cyber vie est complètement foutue depuis que les bureaux de Nissan se sont installés à coté de chez lui, lui faisant de l'ombre et l'empêchant donc de bronzer au bord de la piscine de sa belle cyber maison. Cahill, membre de la Second Life Liberation Army, se bat quant à lui contre la cybermondialisation. Il a fait parlé de lui en lancant récemment des bombes atomiques devant les cybermagasins de Reebok et d'American Apparel, blessant ainsi des clients. Enfin bref, c'est vraiment du n'importe quoi !Autre info, un des endroits les plus fréquentés est le bordel de SL, vou
s pouvez y acheter des sex toys, assister à des lap dance et même y faire l'amour (moyennant l'achat pour 1$ d'un pénis)!SL n'arrête pas de me surprendre, j'ai essayé de m'y intéresser et passer plus de deux heures à comprendre comment y construire une cyberchaise mais y a pas moyen, j'accroche pas. Cependant, je suis à l'affût du moindre article concernant SL parce que le phénomène me fascine. Je suis profondément convaincue que l'avenir du Net,que ce soit la e-publicité ou le e-commerce, réside dans la 3D. Comme Kaneva qui propose un mélange de MySpace et de SL, beaucoup partagent mon sentiment. Je bosse actuellement pour une WebAgency à Paris et j'ai deux mois pour leur bâtir une stratégie marketing et commerciale pour trouver les meilleurs moyens d'adapter leurs services sur Second Life. Quand je vous disais que Second Life créait des jobs !!! Mieux que l'ANPE ou Emploi-Québec, Second Life oeuvre contre le chômage!
